Allons-y pour une de ces petites histoires qui rythment, voire pimentent, nos existences. Celle-ci implique deux jeunes conductrices, deux femmes, un pur hasard, précisons-le par les temps qui courent.
Imaginez un vieux ferry en Grèce à la mi-mai, marins et passagers fermement masqués. Le navire va accoster sur la terre ferme où je dois passer quelques heures.
Slalomer en ville entre de jeunes parents pilotant leur vélo chargé de bébés casqués ou se hasarder sur l’autoroute parmi des hordes de chauffards plus énervés que jamais. Vive la normalité revenue.
Il faut aujourd’hui, nous le savons toutes et tous, zigzaguer avec une prudence de Sioux dans les méandres des relations familiales, amicales, sociales. Alors j’enfourche ici mon vélo intérieur, compagnon léger et mobile par excellence, pour sinuer parmi quelques exemples avec plus d’aisance.